Vers une démarche de résilience territoriale
#Seignanx__resilience Les actions et interactions à mettre en place collectivement pour renforcer la dynamique économique du territoire
Cette concertation est ouverte à tous types de publics :
- Les habitants du territoire au sens large
- Les citoyens (sous-entendus les adultes majeurs)
- Les usagers (des différents services publics territoriaux)
- Les jeunes (12-17 ans)
- Les acteurs locaux : secteur agricole, secteur industriel, secteur économique, tissu associatif, secteur environnemental, secteur culturel, secteur social et sanitaire, secteur scolaire
Les Assises du Seignanx doivent donc être l’occasion pour tous ces protagonistes de se rencontrer et d’échanger, pour permettre de créer un lien entre les élus et les acteurs du quotidien, dans le but de réfléchir à une démarche collective de résilience territoriale
En quoi consiste la concertation "Vers une démarche de résilience territoriale" ?
Dans un premier temps, il s'agit d'une information sur la notion de résilience territoriale.
C'est quoi la résilience territoriale ?
La pandémie de Covid19, exceptionnelle par son ampleur à l’échelle mondiale, a encore démontré combien les collectivités devaient savoir réagir, s’adapter, et faire face à une crise.
La notion de résilience territoriale semble à première vue complexe. Or, il s’agit d’une démarche qui englobe plusieurs thématiques, et que nous pouvons définir comme transversale.
Un territoire est dit résilient s’il sait et peut trouver les capacités nécessaires pour son adaptation face à des aléas qui le menacent. L’enjeu est de maintenir un niveau de fonctionnement grâce aux capacités et à la souplesse du système mis en place.
Ainsi, un territoire résilient doit être capable, dans son fonctionnement :
- D’anticiper tous types de perturbation
- D’agir pour en atténuer les effets ou en éviter l’apparition
- De rebondir grâce à l’apprentissage, à l’adaptation et à l’innovation
- De s’adapter, de se transformer et de retrouver un équilibre dans un fonctionnement démocratique
Un concept qui s'applique à plusieurs thématiques
Urbanisation, globalisation, raréfaction des ressources, changements climatiques, extinction de la biodiversité, pollution... : tous les territoires sont appelés à se développer dans un monde devenu complexe et incertain.
Au-delà de la simple prévention des risques, avec lesquels il faut apprendre à vivre, la résilience territoriale vient compléter des outils qui existent déjà (exemple : les plans communaux de sauvegarde) mais qui ne peuvent pas tout planifier.
Ainsi, en cas de crise exceptionnelle, qu’elle soit naturelle (inondations par exemple), sociale, économique, alimentaire, etc… au lieu de vouloir absolument garder l’existant et reconstruire à l’identique, un territoire résilient cherchera d’abord à réduire ses vulnérabilités mais surtout à se relever avec un nouveau modèle.
Les Assises du Seignanx sont aussi l’occasion de faire un diagnostic transversal de toutes les vulnérabilités du territoire auxquelles il faudra répondre.
Qu’il s’agisse d’aménagement du territoire, d’environnement, de développement économique ou de solidarités, la résilience territoriale est un concept global. Par exemple, l’étalement urbain génère toujours plus de déplacements, d’artificialisation des sols, de réchauffement urbain, etc. Il faut donc l’organiser d’une manière intense et flexible. A ce titre, il faut identifier l’ensemble des ressources urbaines existantes : friches de toutes natures, immeubles sous habités, délaissés dans l’espace public, axes routiers ou ferrés, etc… pour les investir. Pour rendre un territoire adaptable, notamment aux usages émergents, l’ensemble de l’activité humaine, le logement, l’activité, les services publics et privés, doivent pouvoir réinvestir le territoire en faisant preuve d’imagination pour s’installer là où ce n’était pas pensable, d’une manière fixe ou provisoire.
La notion de sobriété est souvent associée à celle de résilience : résilience alimentaire, sobriété énergétique et des ressources, sobriété des espaces, réduire les consommations, économiser les terres, diversifier les productions, et enfin, autonomiser un territoire.
Avant d’entamer une telle démarche, il faut bien évidement se l’approprier.
C’est pourquoi, les Assises du Seignanx permettent d’aborder différentes thématiques toutes nécessaires au diagnostic de résilience.
Comment fait-on de la résilience territoriale ?
Selon le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement, établissement public tourné vers l’appui aux politiques publiques, placé sous la double tutelle du ministère de la transition écologique et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales), 6 leviers sont indispensables pour amorcer une démarche de résilience territoriale
1) Des modes de gouvernances globales et adaptables :
- Assurer une gouvernance partagée et la participation citoyenne
- Assurer une coopération multi-échelle entre territoires
- Intégrer les vulnérabilités et leurs évolutions dans tous les projets
2) De la cohésion sociale et des solidarités entre les acteurs du territoire
- S’appuyer sur un état des lieux partagé, une culture commune et les savoir-faire locaux
- Soutenir la solidarité et la prise en compte des plus vulnérables
- Garantir la confiance et la capacité d’agir
3) De l’anticipation, de la connaissance et de la veille
- Connaitre les aléas, les vulnérabilités et les conséquences
- Informer, éduquer, développer une culture locale de la résilience
- Se préparer à la gestion de crise et de post crise
4) De l’adaptation, de l’apprentissage et de l’innovation
- Surveiller et alerter
- Réaliser des retours d’expériences pour d’autres territoires
- Innover, expérimenter, construire de nouveaux possibles
5) De la sobriété et satisfaction des besoins essentiels
- Identifier et garantir les besoins essentiels vitaux pour tous
- Accompagner le changement vers une économie diversifiée, inclusive, soutenable
- Respecter les limites géographiques, les ressources naturelles et le bien commun
6) De la robustesse et la continuité des systèmes
- Limiter les expositions aux aléas
- Renforcer la solidité et la fiabilité des systèmes mis en place
- Garantir la continuité du fonctionnement du territoire, des services et des activités essentielles
Partenaires et personnes ressources
Partenaires institutionnels
- Région Nouvelle-Aquitaine
- PALO : Pays Adour Landes Océanes
- Le CEREMA ((Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement)
- l'ADEME / Territoires et Climat
- Le Pôle d’Équilibre Territorial et Rural (PETR)
- Chambre des Métiers et de l'Artisanat des Landes
- Chambre de Commerce et d'Industrie des Landes
- Chambre d’agriculture des Landes
- Le centre ressource du développement durable
Associations satellites du Seignanx
Milieu associatif
- Construction 21 (média social du bâtiment et de la ville durable)
- Les Greniers d'Abondance, sur la résilience alimentaire